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Date de création : 30.12.2010
Dernière mise à jour : 26.03.2011
43 articles


Des agriculteurs heu-Reux !

Publié le 23/01/2011 à 16:05 par phenomene-du-bio

En se reconvertissant au bio, les agriculteurs ne font pas seulement une bonne action pour l’environnement.


Toutes les études montrent que les agriculteurs qui ont fait cette démarche ne le regrettent pas.



Même s’ils ne roulent pas sur l’or, l’appartenance à un réseau bio leur assure un revenu régulier et décent, non soumis aux aléas du marché. De quoi faire rêver les producteurs traditionnels de lait par exemple !

 



Ils estiment leur activité valorisante contrairement à leurs collègues de l'agriculture conventionnelle. En effet, ces derniers sont tributaires de quotas et d’un système compliqué de subventions. Les agriculteurs productivistes se plaignent de leur mauvaise image vis-à-vis des français tout en se refusant de « devenir des jardiniers ». Ces derniers devraient réfléchir au fait que le Salon de l’Agriculture remporte un énorme succès Porte de Versailles, parce qu’il met en scène le terroir. A Villepinte, à part les agriculteurs, personne ne va admirer les machines et les techniques de l’agriculture productiviste.



Les conditions de vie des agriculteurs bios restent quand même difficiles car le bio est peu subventionné alors qu’il s’agit d’un des rares secteurs agricoles qui crée de l'emploi. Il faut souligner ici le double langage des pouvoirs publics. Ainsi, le gouvernement ne cesse d’affirmer sa volonté de soutenir la filière bio. Il vient pourtant de réduire le crédit d'impôt à la conversion, qui est passé depuis le 31 décembre 2010, de 3.500 euros sur trois ans à 2.000 euros sur deux ans.



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L'agriculture biologique contribue par ailleurs à la sauvegarde des communautés rurales. Elle maintient en activité les petites exploitations indépendantes. Elle préserve le futur de la ruralité. En effet, l'agriculture conventionnelle semble condamnée à plus ou moins brève échéance. Celle-ci utilise des ressources non durables. L’opinion publique européenne n’accepte plus de subventionner massivement une agriculture qui ruine l’environnement.

Commentaires (13)

Soso le 24/01/2011
Très bon article


DENIS le 26/01/2011
ELEVEUR BIO, J'AI BIEN AIMER VOTRE BLOG.JE DIS SOUVENT QUE JE SUIS UN PAYSAN. LES COLLEGUES QUI FONT DE L'INTENSIF ME DISENT QU'ILS SONT DES INDUSTRIELS MAIS ILS NE SONT PAS HEUREUX; ILS SONT COUPES DE LA POPULATION. C'EST IMPORTANT DE MONTRER QUE LE BIO EST CHAHUTE PAR LES ENJEUX ECONOMIQUES. LE BIO C'EST L'AVENIR DE L'AGRICULTURE FRANCAISE ET ON A BEAUCOUP DE RETARD A RATTRAPER;


Claire le 27/01/2011
En tant que mère de deux enfants en bas âge (3 ans 1/2 et 1 an 1/2), j'attache beaucoup d'importance à ce qu'ils mangent, fais attention aux produits ménagers que j'utilise, à la non-nocivité des jouets que je leur achète et surtout à leur éducation de futurs éco-citoyens. Denis a raison : la France est en retard ! Pourquoi ? on peut se poser la question !


Fabienne le 28/01/2011
Le bio crée de l'emploi mais doit coûter cher en frais de personnels (+ charges, impôts et taxes liées au personnel). Etant commerçante, je connais la question. Vous écrivez plus loin que les clients acceptent de payer plus cher pour un meilleur produit. C'est vrai. Cedi dit, quand les grandes surfaces décident de casser les prix pour faire disparaître les concurrents, aucun client ne résiste, y-compris les plus fidèles. Nous devrions réfléchir que nous sommes tous des consommateurs et les clients les uns des autres. En attenant, mes félicitations pour ces articles variés et que j'ai lus d'une traite.


Eva le 29/01/2011
Les agriculteurs en général ont bien du mal à tenir tout un mois avec leur salaire. Si cette filière est créatrice d'emplois, tout va pour le mieux pour l'agriculture française et son avenir.


DENIS le 29/01/2011
IL NE FAUT PAS SOMBRER DANS L'ANGELISME; L'AGRICULTURE RESTE UN METIER TRES DUR; LES SEULS A S'ENRICHIR SONT LES BMC ("BLE-MAIS-COURCHEVEL)DE LA BEAUCE QUI FONT DU BLE ET DES OLEAGINEUX; MAIS SINON ON PEUT VIVRE DECEMENT ET ETRE HEUREUX COMME LE DIT L'ARTICLE;


nathalie le 30/01/2011
Le témoignage de Denis m'étonne car je pensais que le bio assurait des revenus plus décents aux agriculteurs (et que c'est aussi pour cela qu'ils étaient de plus en plus nombreux à cultiver bio)... parce que ne me faites pas croire que dans le choix de cultiver bio il n'y ait qu'une volonté de préserver la santé des individus et la planète !!!


phenomene-du-bio le 31/01/2011
Rappelez-vous la problématique proposée par notre blog ! Pour trouver du bio local, il faut que les agriculteurs en tirent également leur profit ... le bien-être et les enjeux commerciaux doivent faire bon ménage.

http://phenomene-du-bio.centerblog.net/


Solange le 02/02/2011
Je n'avais jamais vu le problème sous cet angle et grâce à votre analyse je comprends mieux les enjeux humains du bio sur le secteur primaire.


Franck le 04/02/2011
C'est bien mon opinion : plus de subventions pour l'agriculture intensive de papa! Mais la bêtise du gouvernement est sidérante, qui réalise des économies sans discernement.


Anonyme le 17/02/2011
En politique, le raisonnement se tient souvent à court terme dans l'urgence pour tenir dans le calendrier des échéances électorales. C'est vrai que le très long terme ne peut se concevoir qu'obligé par des mesures internationales (comme l'agenda 21)


Christian91 le 22/02/2011
Les agriculteurs seraient effectivement bien inspirés d'effectuer un retour aux sources, eux qui se prétendent volontiers les dépositaires de la ruralité et de la protection du terroir. A la clef, la redécouverte de rapports équilibrés entre l'homme et la nature, un lien direct avec les consommateurs et - c'est vraiment le cas de l'écrire - cerise sur le gâteau, l'estime de la population.


ALAIN le 06/03/2011
Il ne faut pas être trops sévèves envers les agriculteurs car des technocrates les ont presque contraints à faire de lourds investissements, qui les rendent maintenant totalement dépendants de leurs emprunts, et ne leur laissent finalement pratiquement rien pour vivre. Comme la corde tient le pendu, les aides agricoles emprisonnent les cultivateurs dans un système sans avenir.


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